Tunis capitale de la danse 2014 - Festival Danse l'Afrique danse ! |
Tunis
Le Rio - 4ème Art - Le Mondial - Théâtre municipal
jeu, 01/05/2014
dim, 04/05/2014
Du 1er au 4 mai, Tunis capitale de la danse accueille avec le soutien de l’Institut français de Tunisie, la première plate-forme de la triennale Danse l’Afrique danse ! (DAD).
DAD 2014 accueillera les nouveaux talents chorégraphiques d'Afrique du Sud, d’Algérie, du Bénin, du Burkina Faso, du Congo, de Côte d’Ivoire, d’Egypte, du Mali, du Maroc, d’Ouganda et de Tunisie. DAD a vocation à devenir la principale plateforme de danse contemporaine sur le continent africain et attire déjà de nombreux programmateurs étrangers.
Plus de 30 spectacles chorégraphiques, performances, débats et stages forment le programme de cette édition 2014.
À noter tout particulièrement, la présence de Fatou Cissé, de la compagnie Jant-Bi Jigeen, de Jean-Robert Kiki, de Michel Kyombo, de la compagnie N’soleh et de Catherine Nakawesa.
Retrouvez le programme complet ici. Entrée libre et gratuite.
Pour plus d’informations :
www.nesselfen.com - Tél. : 50 647 797
Mouvement boom, Jean-Robert Kiki
Vendredi 2 mai, 16h30 - Le Mondial
Jean-Robert Kiki recherche le sens du temps qui s’écoule à travers un corps en mouvement, alternant les rythmes pour exprimer toute la complexité de l’essence humaine. Le corps possède son propre langage pour exprimer les tensions qui pèsent ou qui porte l’homme. Le danseur interroge et questionne le public par une mise en scène poétique, se faisant l’écho des vies que l’on mène.
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Rue Princesse, compagnie N'Soleh
Vendredi 2 mai, 20h30 - Théâtre municipal
À Abidjan, dans le quartier de Yopougon, la rue princesse est fréquentée par des milliers de personnes chaque soir.
C’est dans ses bars et boîtes de nuit que naissent les nouvelles danses urbaines d’Abidjan, telles la danse de la grippe aviaire, le coupé décalé, le Kpankaka et bien d’autres, valorisant les marques de vêtement etc. Tous les maux de la société ivoirienne sont revisités et transformés en joie. La part d’ombre et d’échec de chacun se métamorphose en paillettes, plongeant le public dans une frénésie générale. Danser, chanter, boire, résister pour oublier nos maux et vivre dans ce paradis imaginé le temps d’une nuit.
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Afro-dites, Germaine Acogny/Cie Jant-Bi Jigeen
Samedi 3 mai, 20h30 - Théâtre municipal
Afro-Dites une pièce mordante d’ironie, d’humour et d’amour sur la société sénégalaise d’aujourd’hui. Un regard décapant sur les coutumes, les habitudes quotidiennes, sur les paradoxes et contradictions africaines de la vie moderne...
Afro-Dites, se sont les fragments de vie de 9 jeunes femmes sénégalaises qui projettent des regards graves sur la polygamie, le viol, le khessal (une pratique consistant à utiliser des produits blanchissant pour la peau), la prostitution, l’immigration, et plus légers sur l’amour, les enfants, les hommes, la séduction, l’esclavage domestique...
9 femmes remplies de drôleries, de lucidité, de tristesse parfois, mais surtout pleines d’un formidable optimisme... 9 femmes qui partagent leur intimité, leur vulnérabilité et par là-même, nous montrent leur grande force et leur soif de vivre. 9 femmes qui prennent leur destin en main !
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Wekwekule, Catherine Nakawesa
Dimanche 4 mai, 16h - Le Mondial
Wekwekule s’inspire de la curiosité humaine, du désir de connaître plus. Quelles agitations ressentons-nous lorsque nous recevons un indice ou une allusion ? Qu’arrive-t-il à l’esprit quand il reçoit des informations limitées ?
C'est cette expérience - le processus d’imagination remplissant des creux, complétant une énigme par la logique ou par les souvenirs - qui fascine Catherine et constitue Wekwekule.
Dans ce spectacle, Catherine invite le spectateur à jouer avec elle et à rechercher ces informations manquantes.
Elle offre des images ambiguës et invite le spectateur à découvrir lui-même la signification qu’il souhaite.Wekwekule n'offre pas de réponses, seulement des questions.
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Masu Kaino, Michel Kiyombo
Dimanche 4 mai, 17h - Le Mondial
Masu Kaino, c’est une histoire de famille, la mort accidentelle d’un mari en visite chez sa belle famille, une tante folle de douleur qui lance la malédiction, une étrange maladie qui touche les hommes de la famille vers 30-35 ans pour leur prendre peu à peu leurs mouvements, leurs forces, leur indépendance, jusqu’à la paralysie...
Lorsque Michel naît, son père a 30 ans, la maladie vient de se déclarer.
Michel devient les mains, les jambes, la force de son père. Depuis l’âge de 10 ans, il le rase chaque matin...
À 18 ans, Michel, apprend de son père l’histoire de cette maladie.
Il y a un an, le père de Michel décède...
1990, une naissance et une maladie – 2008, une histoire – 2012, une disparition...
Michel a invité deux compagnons et amis à porter avec lui ses souvenirs.
Ensemble, autour de ces dates et sur la voix de sa mère qui évoque son mari, leur rencontre, ce dernier jour, ils tissent un portrait délicat de ce père, de ce mari disparus, de cette maladie, du handicap aussi...
Depuis plusieurs années, Michel voulait dire cette histoire, quelques mois avant sa mort, son père lui a enfin donné sa permission, ajoutant simplement : "A chaque fois que tu raconteras cette histoire, tu devras te rendre propre".
Ou danser, se souvenir pour se délivrer...
Danseur, rappeur, Michel Kiyombo vit et travaille à Kisangani.
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